Symptôme psychomoteur | Description | Fonctions psychomotrices | 🛏️ Médiations (Partielle) | Syndromes/pathologies (Partielle) associés | Grandes familles de maladies (Partielle) |
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L'agitation motrice se caractérise par une activité physique excessive et souvent inappropriée, correspondant à des mouvements rapides, répétitifs ou erratiques qui ne sont pas dirigés par un but conscient. Ce type d'agitation peut se manifester par des gestes brusques, du piétinement, ou une incapacité à rester immobile. Elle est fréquemment observée dans des contextes psychiatriques tels que les épisodes maniaques, les troubles anxieux, ou en réaction à certains médicaments. L'agitation motrice peut aussi être un signe de détresse émotionnelle ou cognitive chez l'individu. | |||||
L'agnosie corporelle est un trouble neurologique caractérisé par une incapacité à reconnaître ou à prendre conscience de certaines parties de son propre corps, malgré une fonction sensorielle intégrale. Ce trouble survient généralement à la suite de lésions cérébrales spécifiques, souvent localisées dans le lobe pariétal, qui affectent les zones du cerveau responsables de l'intégration des informations sensorielles et de la perception corporelle. Les individus atteints d'agnosie corporelle peuvent ne pas reconnaître une ou plusieurs parties de leur corps comme leur appartenant, ou peuvent être incapables de localiser des parties de leur corps sans aide visuelle. Ce trouble peut sérieusement affecter les activités quotidiennes et la coordination motrice, nécessitant souvent une rééducation spécialisée pour aider à réadapter la perception du corps et à améliorer le fonctionnement global. | |||||
L'ambidextrie est la capacité à utiliser les deux mains avec une habileté égale. Les personnes ambidextres ne montrent pas de préférence naturelle pour une main dominante, contrairement à la majorité des individus qui sont soit droitiers, soit gauchers. Elles peuvent écrire, manipuler des objets, ou réaliser des tâches motrices fines et globales indistinctement avec l'une ou l'autre main. L’ambidextrie est relativement rare dans la population, et elle peut être innée ou développée par entraînement spécifique. | Latéralité | ||||
L’amnésie désigne une perte partielle ou totale de la mémoire. Elle peut toucher différents types de mémoires : épisodique (souvenirs d’événements personnels), sémantique (connaissances générales), ou procédurale (automatismes et habiletés motrices). Cette altération peut être rétrograde (perte des souvenirs passés) ou antérograde (incapacité à créer de nouveaux souvenirs). Elle impacte souvent la perception du temps, la continuité de soi et la relation au présent. Les causes peuvent inclure des lésions cérébrales (traumatisme crânien, AVC), des troubles neurodégénératifs (Alzheimer), ou des facteurs psychogènes (stress intense, choc émotionnel). En psychomotricité, elle est abordée sous l’angle de la réhabilitation des repères corporels, émotionnels et temporels, ainsi que la stimulation des fonctions cognitives associées à la mémoire | Fonctions
exécutives | ||||
Perte du plaisir, impossibilité à en ressentir, souvent présent dans la dépression | Emotions | ||||
Etat d’indifférence, souvent présent dans les schizophrénie ou les psychopathies | Emotions | ||||
L'apraxie est un trouble neurologique caractérisé par une perte de la capacité à exécuter ou à réaliser des mouvements volontaires et coordonnés malgré des fonctions motrices normales. Ce trouble résulte d'une altération de la capacité du cerveau à planifier et à séquencer des mouvements volontaires, souvent due à des lésions cérébrales, notamment dans les régions pariétales ou frontales. L'apraxie ne correspond donc pas à une faiblesse ou une perte de coordination due à des déficits neurologiques directs, mais se traduit plutôt comme une difficulté dans la conception ou dans l'exécution de l'action. | |||||
L'asomatognosie est un trouble neuropsychologique caractérisé par une perte de la capacité à reconnaître, localiser ou percevoir une partie de son propre corps comme étant la sienne. En d'autres termes, une personne atteinte d'asomatognosie peut ne pas reconnaître un membre ou une autre partie de son corps comme appartenant à elle-même. Ce trouble est souvent observé dans le cadre de lésions cérébrales, en particulier au niveau des lobes pariétaux, et il peut être associé à des syndromes tels que l'héminégligence. L'asomatognosie affecte la représentation du schéma corporel et peut perturber la capacité de l'individu à interagir correctement avec son environnement et à exécuter des actions motrices complexes. | |||||
L'ataxie correspond à une atteinte du tronc cérébral et/ou le cervelet, engendrant un manque de coordination des mouvements, une perte d'équilibre, des mouvements involontaires, des troubles oculaires et une faiblesse musculaire. | |||||
La confusion latérale est une difficulté à distinguer la gauche de la droite, tant sur le plan corporel que dans l’espace environnant. Cela signifie que la personne peut avoir du mal à savoir quel côté est "gauche" ou "droit", que ce soit en ce qui concerne son propre corps, des objets dans l’environnement, ou même lors d’instructions verbales qui utilisent ces termes. Ce trouble peut se manifester à des degrés divers et avoir un impact significatif sur les activités de la vie quotidienne. | Latéralité | ||||
Difficulté ou incapacité à contrôler ses impulsions, pensées, comportements ou actions en fonction du contexte. Ce trouble affecte la capacité à inhiber des réponses automatiques, inadaptées ou impulsives, et peut entraîner des comportements désinhibés ou inappropriés. Sur le plan psychomoteur, il peut se manifester par des gestes incontrôlés, des difficultés dans la régulation de la motricité (gestes brusques, maladresse), ou encore des réactions émotionnelles vives. Ce déficit est souvent lié à des dysfonctionnements des fonctions exécutives et des troubles neurodéveloppementaux ou neurologiques. | |||||
Le déficit de l'orientation spatiale est une altération de la capacité à percevoir, comprendre et se situer dans l'espace. Il se traduit par des difficultés à se repérer dans un environnement, à distinguer les directions (gauche/droite, haut/bas) et à établir des relations spatiales entre différents objets. Ce trouble affecte les activités nécessitant une bonne perception de l'espace, comme suivre un itinéraire, organiser des actions motrices coordonnées, ou manipuler des objets. | Espace | ||||
Difficulté à situer des événements dans le temps, à percevoir l’écoulement temporel, ou à établir des repères temporels cohérents entre le passé, le présent et le futur. Ce trouble peut se manifester par une désorganisation dans la planification des activités quotidiennes, une confusion dans l’ordre des tâches ou une incapacité à anticiper des événements futurs. En psychomotricité, ce déficit impacte la perception du temps subjectif, l’organisation mentale, et peut interférer avec l’adaptation aux rythmes sociaux et biologiques. Il est souvent observé dans les troubles neurodéveloppementaux, les démences ou à la suite de lésions cérébrales. | Temps | ||||
Le déficit de la communication non-verbale se réfère à des difficultés ou à des insuffisances dans la capacité à utiliser et à interpréter les aspects non verbaux de la communication. Cela inclut les gestes, l'expression faciale, le contact visuel, la posture, et le langage corporel. Les personnes ayant ce déficit peuvent avoir du mal à comprendre les signaux sociaux envoyés par d'autres, ce qui peut entraîner des malentendus et des difficultés dans les interactions sociales. Le déficit de la communication non-verbale peut se traduire sous différentes formes : - Interprétation des gestes: Difficulté à comprendre ce que signifient les gestes courants, tels que hocher la tête pour signifier l'approbation. - Usage des expressions faciales: Manque de variation dans l'expression faciale, ou incapacité à utiliser les expressions faciales de manière appropriée dans les contextes sociaux. - Maintien du contact visuel: Difficulté à maintenir un contact visuel adéquat pendant les conversations, ce qui peut être perçu comme un manque d'intérêt ou de confiance. - Conscience de la posture et du langage corporel: Manque de conscience de la propre posture ou difficulté à utiliser le langage corporel de manière qui correspond aux normes sociales ou à la situation. - Réactivité émotionnelle non-verbale: Difficultés à montrer une réponse émotionnelle appropriée ou à interpréter les réponses émotionnelles des autres. | Communication | ||||
Altération de la capacité à maintenir et manipuler temporairement des informations nécessaires à des tâches cognitives complexes, comme la résolution de problèmes, la planification ou l'apprentissage. Ce déficit peut se manifester par une difficulté à se souvenir d'instructions à court terme, à suivre une conversation ou à réaliser des activités impliquant plusieurs étapes. La mémoire de travail est essentielle pour les fonctions exécutives et le traitement des informations en temps réel. Ce trouble est souvent observé dans les contextes de troubles neurodéveloppementaux, neurodégénératifs, ou après des lésions cérébrales, et peut influencer les apprentissages et les comportements au quotidien. | |||||
Le déficit de la structuration spatiale est un trouble qui affecte la capacité à organiser, percevoir et comprendre la disposition des éléments dans l'espace. Cela se manifeste par des difficultés à identifier les relations spatiales entre différents objets ou à organiser des éléments de manière cohérente dans l'espace. Ce type de trouble peut affecter la réalisation de tâches impliquant des activités telles que le dessin, l'écriture, l'assemblage de puzzles ou d'objets, et la compréhension de schémas complexes. La structuration spatiale est essentielle à la construction des repères nécessaires pour la perception et l'organisation de son environnement. | Espace | ||||
Difficulté à organiser les événements et les actions dans une séquence logique et temporellement cohérente. Ce déficit affecte la perception et l’organisation du temps, rendant complexe la planification des activités, l’anticipation des étapes futures ou la compréhension des relations entre passé, présent et futur. Il peut également se traduire par une incapacité à synchroniser ses mouvements avec des rythmes ou à suivre des consignes séquentielles. Ce trouble est souvent observé dans les contextes de troubles neurodéveloppementaux, de troubles neurodégénératifs ou de traumatismes neurologiques. En psychomotricité, ce symptôme impacte l’adaptation aux rythmes externes et la coordination entre temporalité et motricité. | Temps | ||||
Difficulté à concevoir, organiser et exécuter une séquence de mouvements de manière efficace et coordonnée. Ce trouble se manifeste souvent par une maladresse, une lenteur dans l’exécution des tâches motrices ou une incapacité à adapter ses mouvements à un objectif spécifique. Il peut également inclure une difficulté à anticiper les étapes nécessaires pour atteindre un but (ex. : s’habiller, écrire, attraper un objet). Ce déficit est caractéristique de certains troubles neurodéveloppementaux, comme la dyspraxie, et peut être observé après des lésions cérébrales ou des atteintes neurologiques. En psychomotricité, il est abordé à travers des activités favorisant la coordination, la séquentialité et l’adaptation motrice. | |||||
La démarche antalgique est caractérisée par des altérations du schéma de marche habituel pour réduire la charge mécanique ou la tension sur les structures anatomiques douloureuses lors des mouvements. Cette modification de la marche résulte la plupart du temps de douleurs dans les jambes, les hanches, ou le dos. La personne cherche alors à minimiser le temps de charge sur cette jambe, limitant ainsi la douleur. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par des mouvements désordonnés, un manque de coordination et une instabilité. La démarche ataxique est souvent marquée par une largeur exagérée des pas, des mouvements irréguliers et une difficulté à maintenir l’équilibre, ce qui peut entraîner des chutes fréquentes. Ce symptôme est généralement causé par des atteintes du cervelet ou des voies nerveuses responsables de la coordination motrice. En psychomotricité, ce trouble impacte les schémas moteurs, la régulation tonique et la perception de l’espace, nécessitant des approches spécifiques pour renforcer la stabilité et la coordination. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par des mouvements involontaires, lents, et irréguliers, souvent de grande amplitude. Ces mouvements, résultant d’une altération du contrôle moteur volontaire, entraînent une démarche imprévisible et instable. Les personnes présentant une démarche athétosique peuvent avoir des difficultés à maintenir une trajectoire droite, à ajuster leur équilibre ou à anticiper des mouvements précis. Ce symptôme est souvent causé par des lésions des noyaux gris centraux ou des voies motrices extrapyramidales, comme dans certaines formes de paralysie cérébrale ou de troubles neurologiques. En psychomotricité, le travail porte sur la régulation tonique, la stabilisation posturale et la gestion des mouvements involontaires. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par un balancement excessif et asymétrique du bassin et du tronc à chaque pas, souvent dû à une faiblesse musculaire des membres inférieurs ou des muscles pelviens. Ce type de démarche peut être observé dans des pathologies neuromusculaires ou des atteintes orthopédiques, comme la dystrophie musculaire ou une luxation de hanche. La démarche dandinante peut entraîner une fatigue accrue, une instabilité et une difficulté à effectuer des déplacements prolongés. En psychomotricité, ce symptôme affecte la motricité globale, le tonus et le schéma corporel, nécessitant un travail sur la stabilisation posturale, le renforcement musculaire et la prise de conscience corporelle. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche évoquant celle d’une personne en état d’ébriété. Elle se caractérise par une instabilité marquée, des mouvements imprécis et désordonnés, ainsi qu’une difficulté à maintenir l’équilibre. La démarche est souvent hésitante, avec des trajectoires irrégulières, des oscillations latérales ou des pas de tailles variables. Ce symptôme est typique d’atteintes du cervelet (ataxie cérébelleuse), mais peut également être lié à des troubles vestibulaires, neurologiques ou métaboliques. En psychomotricité, il s’agit de travailler sur la régulation tonique, la perception de l’espace et la stabilisation posturale afin de limiter le risque de chute et d’améliorer la coordination globale. | Motricité
globale | ||||
La démarche en steppage se caractérise par une élévation excessive des genoux lors de la phase de balancement du pas. Cela survient généralement en réponse à une faiblesse ou une paralysie des muscles releveurs du pied, ce qui empêche la pointe du pied de se relever normalement pendant la marche. Les individus affectés doivent soulever exagérément leur jambe pour éviter que la pointe du pied ne traîne au sol et ne provoque un trébuchement. Cette condition est souvent associée à des atteintes neurologiques, comme celles causées par des lésions du nerf périphérique ou des maladies neurologiques comme la neuropathie périphérique ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA). | Motricité
globale | ||||
La démarche festinante correspond à une démarche rapide, faite de petits pas, avec une tendance à augmenter en vitesse tout en diminuant en longueur. Souvent observée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, cette démarche est associée à une akinesie (difficulté à initier le mouvement) et à un contrôle postural réduit. Les patients semblent être précipités en avant, comme s'ils devaient constamment rattraper leur centre de gravité, ce qui résulte en une posture inclinée vers l'avant. La démarche festinante peut également inclure une incapacité à s'arrêter ou à changer de direction facilement. Elle est considérée comme un signe de dysfonctionnement des circuits neuronaux impliquant le cortex frontal et la substance noire, des régions clés affectées dans la maladie de Parkinson. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par des pas courts et traînants, une posture voûtée, une diminution de l’amplitude des mouvements des bras, et une lenteur générale. La démarche est souvent hésitante au démarrage (akinésie), et des blocages soudains (freezing) peuvent survenir, particulièrement dans des environnements étroits ou face à des obstacles. Les personnes atteintes peuvent également présenter une propulsion (tendance à avancer de plus en plus vite de manière incontrôlée). Ce type de démarche est typique de la maladie de Parkinson ou d’autres syndromes parkinsoniens, en lien avec une altération des circuits moteurs extrapyramidaux. En psychomotricité, l’intervention vise à améliorer la fluidité des mouvements, la coordination et la régulation tonique, tout en prévenant les chutes. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par une raideur musculaire excessive (hypertonie spastique) affectant les membres inférieurs, souvent associée à des mouvements maladroits ou saccadés. La personne peut avoir des difficultés à fléchir les genoux et à lever les pieds, entraînant une marche où les jambes semblent "traîner" ou effectuer un mouvement semi-circulaire (fauchage) pour avancer. Cette démarche est fréquente dans les pathologies neurologiques telles que les paralysies cérébrales spastiques, les AVC ou la sclérose en plaques. En psychomotricité, le travail se concentre sur la régulation tonique, la coordination motrice et la fluidité des mouvements pour limiter les compensations et améliorer la mobilité. | Motricité
globale | ||||
Trouble de la marche caractérisé par des mouvements amples et désordonnés des membres inférieurs, associés à une instabilité marquée. La personne atteint ses pieds au sol avec force (marche talonnante) et regarde souvent ses jambes pour compenser une perte de perception proprioceptive. La démarche tabétique est typique des atteintes du système nerveux périphérique ou central, en particulier dans le cadre de la tabès dorsalis (forme avancée de neurosyphilis) ou d'autres neuropathies sensitives. En psychomotricité, l'accompagnement vise à renforcer les repères sensoriels, améliorer la coordination motrice et limiter les compensations excessives pour prévenir les chutes. | Motricité
globale | ||||
Mouvement involontaire, lent et répétitif, touchant principalement le visage (langue, lèvres, mâchoire) et pouvant s'étendre au tronc et aux membres. Ce phénomène se manifeste ou s'intensifie lors d'un mouvement volontaire; il est constant pendant les périodes d’éveil et cesse pendant le sommeil. La dyskinésie peut survenir comme un effet indésirable de certains médicaments, notamment la L-DOPA ou les neuroleptiques. | Motricité
globale | ||||
La dysmorphophobie, aussi appelée trouble dysmorphique corporel (TDC), est un trouble psychiatrique caractérisé par une préoccupation excessive pour un défaut perçu dans l'apparence physique, qui est soit minime soit non observable par d'autres. C’est donc un trouble de l’image du corps. Les personnes en souffrant éprouvent une détresse significative et une perturbation dans leur fonctionnement social, professionnel ou d'autres domaines importants de la vie, en raison de leur préoccupation pour leur apparence. Ils peuvent passer plusieurs heures par jour à penser à leur défaut perçu, et souvent engager dans des comportements répétitifs (comme se regarder dans un miroir, chercher des retouches cosmétiques, ou se camoufler) pour dissimuler ou améliorer ces défauts. Ce trouble peut être associé à des comorbidités psychiatriques telles que la dépression, l'anxiété, et les troubles obsessionnels-compulsifs (TOC). Le diagnostic de dysmorphophobie nécessite une évaluation minutieuse pour distinguer ces préoccupations d'autres troubles psychiatriques similaires. | |||||
Perturbation de l'humeur caractérisée par une irritabilité, une fatigue constante, un sentiment déplaisant de tristesse et d’apathie, d'anxiété, d’insatisfaction et de malaise social. Ce trouble de l’humeur apparait généralement lors d’un passage difficile de la vie comme un deuil ou une rupture. Si la dysphorie perdure sur le long terme, celle-ci peut amener à une dépression ou un syndrome d’anxiété généralisée. | Emotions | ||||
La dyspraxie idéatoire est un trouble de la planification et de l'organisation des gestes complexes impliquant une suite logique d'actions. Les personnes qui en sont atteintes rencontrent des difficultés à concevoir mentalement la séquence d'actions nécessaire pour accomplir une tâche, même si elles sont capables d'exécuter chaque mouvement de façon isolée. Ce type de dyspraxie affecte la capacité à manipuler des objets et à réaliser des actions en plusieurs étapes, et se manifeste souvent dans des activités de la vie quotidienne telles que se brosser les dents, faire un sandwich ou lacer ses chaussures. | |||||
La dyspraxie idéomotrice est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la capacité à réaliser des gestes volontaires sur commande, même si la personne sait théoriquement comment les exécuter. Elle se traduit par des difficultés à coordonner et à planifier des gestes simples, comme saluer, mimer une action, ou utiliser un outil, sans qu'il y ait de déficit moteur ou sensoriel. Les gestes spontanés peuvent être plus aisés, alors que ceux sur demande sont altérés, rendant certaines tâches du quotidien plus complexes. | Motricité fine | ||||
La dyspraxie oro-faciale est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la coordination des mouvements des muscles du visage, de la bouche et de la langue. Elle se manifeste par des difficultés à réaliser des mouvements précis nécessaires pour parler, souffler, mâcher ou déglutir. Ces difficultés peuvent entraîner des troubles de l'articulation, une expression verbale réduite, et une gêne lors de certaines activités, telles que manger ou boire. Ce trouble peut également altérer la communication non verbale par l'expression faciale. | Motricité fine | ||||
La dyspraxie visuo-spatiale est un trouble de la coordination affectant la capacité à percevoir, comprendre et se représenter les relations spatiales. Les personnes atteintes de cette dyspraxie ont des difficultés à organiser et à planifier des mouvements en fonction de leur perception visuelle de l'espace environnant. Cela peut entraîner des problèmes dans des activités quotidiennes telles que dessiner, écrire, assembler des objets, ou même se repérer dans l'espace. | Motricité fine | ||||
L'hypertonie est une augmentation anormale du tonus musculaire, qui se manifeste par une augmentation de la résistance du muscle à son allongement passif, s’expliquant par la contraction pathologique du couple musculaire agoniste-antagoniste. Elle peut limiter la mobilité et est souvent associée à des conditions neurologiques. | Tonus | ||||
L'hypotonie est une diminution ou une faiblesse du tonus musculaire, c'est-à-dire de la résistance d'un muscle au mouvement passif. Elle se caractérise par des muscles plus mous et moins fermes que la normale, pouvant entraîner une faiblesse musculaire, une diminution des réflexes, et une flexibilité excessive des articulations. | Tonus | EpilepsiePhénylcétonurie (PCU)Syndrome d'Ehlers-Danlos (SED)TicsTrouble Dépressif MajeurSpina bifidaSclérose en plaques (SEP)Syndrome de TurnerTroubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF)Syndrome de Guillain-BarréAddictionsTraumatisme crânien (TC)Dystrophie musculaire de Duchenne (DMD)AVCDysgraphie - TA (Troubles spécifiques des Apprentissages)Syndrome de Kippel-Feil | |||
L'inhibition psychomotrice est un ralentissement des processus psychiques et moteurs d'une personne, qui se manifeste par une diminution de la vitesse, de l'amplitude et de la fluidité des mouvements volontaires, ainsi qu'une réduction de la réactivité cognitive et émotionnelle. Ce phénomène est souvent observé dans les états dépressifs sévères, mais peut aussi apparaître dans d'autres troubles neurologiques ou psychiatriques. L'inhibition psychomotrice peut affecter significativement les activités quotidiennes, réduisant la capacité à initier et à répondre de manière appropriée dans les interactions sociales et les tâches professionnelles. | |||||
La latéralité contrariée survient lorsqu'une personne qui a une préférence naturelle pour l'utilisation d'un côté de son corps est obligée ou encouragée à utiliser l'autre côté. Cela se produit souvent dans un contexte où la latéralité dominante naturelle, généralement la gauche (par exemple, gaucher), est découragée ou réorientée vers la droite, soit par des pressions culturelles, scolaires, ou familiales. La latéralité contrariée entraîne alors une dissociation entre la dominance naturelle et les compétences développées, ce qui peut causer des difficultés motrices et cognitives. | Latéralité | ||||
La latéralité croisée, ou latéralité hétérogène, est une situation dans laquelle un individu utilise des côtés opposés de son corps pour différentes fonctions. Par exemple, une personne peut être droitière pour écrire, mais gauchère pour lancer une balle ou pour manipuler un outil. Cela signifie que la préférence de latéralité (droite ou gauche) n'est pas la même pour l’ensemble des activités motrices et sensorielles, ce qui peut entraîner des incohérences dans la coordination corporelle. | Latéralité | ||||
La latéralité indécise est une condition dans laquelle un individu ne manifeste pas de préférence claire pour l'utilisation d'un côté de son corps par rapport à l'autre. Cela signifie que la personne alterne souvent entre la main droite et la main gauche, ainsi que pour d'autres parties du corps (œil, pied, oreille). Cette indécision peut se traduire par une difficulté à établir une dominance latérale, ce qui est généralement un processus naturel qui se stabilise durant la petite enfance. | Latéralité | ||||
La latéralité mixte se caractérise par l'utilisation alternée des deux côtés du corps sans une préférence claire et constante pour un côté ou l'autre. Contrairement à l’ambidextrie, où une personne a une maîtrise égale des deux côtés, la latéralité mixte se manifeste par une préférence variable selon les activités. Par exemple, une personne peut écrire de la main droite mais lancer un ballon avec la main gauche. Cela signifie qu’il n'y a pas de dominance homogène établie pour toutes les fonctions motrices. | Latéralité | ||||
La spasticité correspond à une exagération anormale du reflexe myotatique, et se traduit par une résistance musculaire qui augmente avec la vitesse de l’étirement. Celle-ci se renforce à l’effort et avec la fatigue. Lors de la présence de spasticité élastique, le muscle revient à sa position initiale lorsque celui-ci est relâché. | TonusMotricité
globale | ||||
Les tremblements sont un trouble du mouvement involontaire, oscillatoire et rythmique des muscles, affectant le plus souvent les mains, la tête, la voix ou d'autres parties du corps. Ils peuvent survenir au repos (tremblements de repos) ou pendant les mouvements volontaires (tremblements d'action). Les tremblements sont associés à diverses conditions neurologiques, comme la maladie de Parkinson, ou peuvent être d'origine physiologique, liés à l'anxiété, la fatigue ou des déséquilibres métaboliques. Le diagnostic et le traitement dépendent donc de la cause sous-jacente et du type de tremblement. | Tonus | ||||
Le trouble de la communication sociale (pragmatique) est un trouble clinique caractérisé par des difficultés significatives dans l'utilisation du langage et de la communication dans des contextes sociaux. Selon le DSM-5, ce trouble se manifeste par une incapacité persistante à suivre les règles pour la communication sociale, telles que prendre son tour dans une conversation, modifier le discours en fonction du contexte ou de l'interlocuteur, et comprendre les implicites ou les nuances dans la conversation. Ces difficultés entraînent des limitations fonctionnelles dans la communication efficace, les performances sociales, académiques ou professionnelles. Ce trouble est distinct des autres troubles du spectre autistique par l'absence de comportements répétitifs ou restreints typiquement associés au TSA. | Communication | ||||
Le trouble de la coordination digitale - Préhension se caractérise par des difficultés à utiliser les doigts de manière précise pour saisir, manipuler ou coordonner des objets. Les personnes atteintes de ce trouble peuvent avoir du mal à effectuer des tâches nécessitant une fine motricité des doigts, comme boutonner un vêtement, écrire, dessiner, ou manipuler de petits objets. Ce trouble peut affecter la dextérité des mains et la qualité des mouvements de préhension, rendant certaines activités de la vie quotidienne plus difficiles à exécuter efficacement. | Motricité fine | EpilepsieSyndrome d'Ehlers-Danlos (SED)TDA/HTicsSpina bifidaSyndrome de TurnerMaladie d’AlzheimerRetard global de développement (RGD)Démence fronto-temporale (DFT)Troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF)Syndrome de Guillain-BarréAddictionsTraumatisme crânien (TC)Dysphasie ou Trouble du développement du langage oral (TDLO)Dystrophie musculaire de Duchenne (DMD)AVCHémiplégieDysgraphie - TA (Troubles spécifiques des Apprentissages)Syndrome de Kippel-Feil | |||
Difficulté à produire un flux verbal fluide, caractérisée par des pauses fréquentes, des hésitations, des répétitions ou une lenteur dans l’accès aux mots. Ce trouble peut être lié à des déficits cognitifs (mémoire, attention), émotionnels (anxiété), ou moteurs (difficultés articulatoires). Il peut affecter la communication orale, la prise de parole en public et la capacité à s’exprimer dans des contextes sociaux. Observé dans des pathologies comme l’aphasie, les troubles neurodéveloppementaux ou les troubles psychiatriques, ce symptôme peut aussi être transitoire (stress, fatigue). En psychomotricité, le travail peut inclure des exercices de coordination voix-corps, de gestion émotionnelle et de stimulation de l’expression verbale fluide. | Communication | ||||
Difficulté à utiliser le langage de manière adaptée au contexte social et situationnel. Ce trouble peut se manifester par une incapacité à comprendre ou respecter les règles implicites de la communication, telles que le tour de parole, l'ajustement du ton ou la pertinence des propos. Il peut inclure une difficulté à interpréter les indices non verbaux (expressions faciales, gestes) et à s'adapter à des nuances culturelles ou sociales dans les interactions. Ce trouble est fréquemment observé dans les troubles neurodéveloppementaux, comme le trouble du spectre de l'autisme (TSA), ou les troubles spécifiques du langage oral (dysphasie). En psychomotricité, l’intervention vise à développer les compétences sociales et communicationnelles à travers des exercices d'expression corporelle et des activités interactives. | Communication | ||||
Le trouble de la proprioception désigne une altération de la capacité à percevoir la position, le mouvement et l'équilibre du corps. Ce trouble est généralement causé par une dysfonction des propriocepteurs, les capteurs sensoriels situés dans les muscles, les tendons, et les articulations, transmettant des informations au système nerveux central sur la position et le mouvement des parties du corps. Une atteinte de la proprioception peut résulter de lésions nerveuses périphériques, de maladies neurodégénératives, de blessures au système nerveux central, ou de conditions affectant la transmission des signaux nerveux. Les symptômes incluent une coordination motrice réduite, une démarche instable, une incapacité à juger la force nécessaire pour effectuer des mouvements, et une tendance à chuter. La gestion de ce trouble nécessite souvent une rééducation spécialisée visant à améliorer la fonction motrice et à compenser la perte de sensations naturelles. | |||||
Le trouble de la représentation du corps se caractérise par une altération de la capacité à se représenter mentalement l'organisation, la position, ou l'intégrité de son propre corps. Cela peut se manifester par des difficultés à se situer dans l'espace, à percevoir correctement les limites de son corps, ou à intégrer les différentes parties du corps dans une représentation cohérente. Ce trouble peut entraîner des difficultés dans des tâches motrices et dans les interactions corporelles, et il affecte le schéma corporel, l'image corporelle, ainsi que la perception de soi, impactant les actions motrices, la coordination et l'intégration sensorielle. | |||||
Difficulté à formuler des idées ou des pensées de manière claire et cohérente à l’oral, bien que la compréhension du langage puisse être préservée. Ce trouble peut inclure un vocabulaire limité, des phrases grammaticalement incorrectes, des hésitations, ou une lenteur dans la construction des phrases. Les personnes concernées peuvent avoir du mal à trouver leurs mots ou à enchaîner des idées de manière fluide. Ce trouble est souvent associé à des conditions comme la dysphasie, des troubles neurodéveloppementaux ou des lésions cérébrales. En psychomotricité, on travaille sur l’amélioration de la fluidité verbale, la confiance en soi dans l’expression orale, et la coordination entre voix et gestes. | Communication |