Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) est une neuropathie aiguë inflammatoire démyélinisante qui affecte les nerfs périphériques, causée par une réaction auto-immune dirigée contre le système nerveux périphérique, entraînant une démyélinisation et par conséquence une perturbation de la transmission nerveuse. Cette atteinte auto-immune survient souvent après une infection virale ou bactérienne, comme celles causées par le Campylobacter jejuni, le cytomégalovirus, ou le virus Epstein-Barr, et déclenche une attaque contre la myéline ou les axones des nerfs périphériques. Les causes précises de cette réponse auto-immune demeurent inconnues, bien que des facteurs génétiques et environnementaux puissent influencer sa survenue. Les signes cliniques du syndrome de Guillain-Barré incluent une faiblesse musculaire rapide et progressive, débutant souvent dans les jambes et pouvant s'étendre vers les bras, le tronc le visage, et les muscles respiratoires (paralysie ascendante). Cette faiblesse est généralement bilatérale et symétrique, et provoque un ralentissement moteur. Des troubles sensitifs comme des paresthésies (fourmillements, picotements), une diminution ou une absence des réflexes tendineux (aréflexie), ainsi que des troubles sensoriels comme des douleurs neuropathiques et parfois même des paralysies peuvent être présents. Dans les cas graves, la paralysie peut atteindre les muscles respiratoires, nécessitant une prise en charge en soins intensifs pour bénéficier d’une ventilation mécanique. La majorité des patients atteignent le pic de faiblesse en 2 à 4 semaines. Le diagnostic repose sur des examens cliniques, une analyse du liquide céphalo-rachidien (présence d’une hyperprotéinorachie) et une électromyographie. La prise en soins psychomotrice pour le syndrome de Guillain-Barré vise à améliorer la qualité de vie des patients en soutenant leur autonomie fonctionnelle et leur capacité à réaliser les activités quotidiennes. Elle a pour objectif de soutenir la mobilité, la force musculaire et la coordination, promouvoir une meilleure intégration sensorielle et motrice, tout en aidant le patient à gérer les changements corporels et les limitations fonctionnelles temporaires,. Les interventions psychomotrices incluent des exercices de mobilisation douce pour préserver l’amplitude articulaire, des activités de renforcement musculaire progressif, et des techniques de relaxation pour aider à soulager les douleurs et à réduire l’anxiété et la baisse d’estime de soi liée à la perte d’autonomie. Le suivi psychomoteur est intégré dans une approche pluridisciplinaire, incluant kinésithérapeutes, neurologues et ergothérapeutes, afin de favoriser une récupération fonctionnelle optimale, soutenir le patient dans sa réadaptation et améliorer sa qualité de vie. A noter que le patient reçoit la plupart du temps des traitements médicaux comme les immunoglobulines intraveineuses (IVIG) et la plasmaphérèse, visant à moduler la réponse immunitaire. La prise en charge passe souvent par les soins intensifs en raison du risque de paralysie respiratoire. La récupération peut prendre plusieurs mois et est généralement complète, bien que certains patients puissent conserver des séquelles.
Description
🥇Symptômes psychomoteurs (Partiels)
🥈 Grandes familles de maladies (Partielle)