La dysgraphie, selon le DSM-5, est classée sous les troubles spécifiques des apprentissages, plus spécifiquement dans la sous-catégorie des troubles d'apprentissage avec déficit de l'écriture. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental caractérisé par des difficultés persistantes et significatives dans la production écrite, affectant la lisibilité, la formation des lettres, l’orthographe, ainsi que l'organisation spatiale et la fluidité de l'écriture. Ces difficultés ne peuvent être expliquées par une déficience intellectuelle, des troubles neurologiques, ou des déficits sensoriels, comme un problème de vision ou d'audition. Les signes cliniques de la dysgraphie incluent une écriture lente et laborieuse, des lettres mal formées ou mal alignées, une pression excessive ou insuffisante sur l'outil d'écriture, ainsi que des difficultés à organiser des phrases de manière fluide et cohérente. Les enfants ou adultes atteints de dysgraphie peuvent éprouver de la fatigue lorsqu'ils écrivent, se plaignant de douleurs dans la main, et leurs performances écrites sont généralement en dessous du niveau attendu pour leur âge, malgré une intelligence et des capacités cognitives normales. Ces difficultés peuvent avoir un impact significatif sur les performances scolaires ou professionnelles, ainsi que sur la participation aux activités de la vie quotidienne nécessitant l'écriture. La prise en soins psychomotrice pour la dysgraphie se concentre sur l'amélioration des capacités motrices fines, la coordination oculo-manuelle et la régulation du tonus musculaire afin de rendre l'écriture plus fluide et moins fatigante. Les interventions psychomotrices incluent des exercices spécifiques pour améliorer la préhension du crayon, la formation des lettres, et la gestion de l’espace sur la page. Des méthodes de relaxation et de modulation du tonus sont également utilisées pour réduire la tension excessive liée à l’acte d’écriture.
Description
🥇Symptômes psychomoteurs (Partiels)
🥈 Grandes familles de maladies (Partielle)