La schizophrénie est un trouble psychiatrique chronique et sévère qui affecte la manière dont une personne pense, perçoit la réalité, ressent et se comporte. Elle se manifeste par une combinaison de symptômes psychotiques, cognitifs et émotionnels, entraînant des troubles de la fonction motrice et une perte de contact avec la réalité, perturbant à la fois pour la personne et pour son entourage. Les causes de la schizophrénie sont multifactorielles, impliquant des interactions complexes entre des facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux. Parmi les anomalies neurobiologiques, on retrouve des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, notamment la dopamine et le glutamate, ainsi que des altérations structurales de l’encéphale. Des facteurs de risque environnementaux comme des traumatismes précoces, l'exposition prénatale à des infections virales, et la consommation de substances psychoactives peuvent également contribuer à son apparition. La schizophrénie impacte significativement le fonctionnement quotidien du patient, notamment dans les sphères sociales et professionnelles. Les signes cliniques, selon le DSM-5, incluent des symptômes positifs (hallucinations, délires, pensée désorganisée), des symptômes négatifs (émoussement affectif, perte de motivation, isolement social), et des symptômes cognitifs (difficultés de concentration, de mémoire, et de prise de décision). Les hallucinations sont souvent auditives, avec des voix que le patient perçoit comme extérieures à lui. Les délires peuvent être de nature paranoïde, où le patient se sent persécuté ou surveillé, ou de type mégalomaniaque. Les symptômes négatifs, quant à eux, incluent une perte d’intérêt pour les activités quotidiennes et un retrait émotionnel. Le diagnostic nécessite la présence de deux symptômes majeurs, dont au moins un doit être soit des hallucinations, soit des délires, soit une pensée désorganisée, pour une durée d'au moins six mois. La prise en soins psychomotrice pour la schizophrénie vise à restaurer la conscience du corps et à réguler les perturbations psychomotrices souvent présentes, telles que le ralentissement, l’agitation ou les comportements stéréotypés. Les interventions incluent principalement des médiations corporelles pour aider le patient à retrouver un ancrage corporel et à améliorer son schéma corporel et image du corps, souvent altéré par la déconnexion de la réalité. Des techniques de relaxation et de stimulation sensorielle sont également utilisées pour réguler les états d'agitation ou de tension, et renforcer la perception du corps dans l’espace. Le travail pluridisciplinaire avec psychiatres et psychologues est essentiel pour fournir une prise en charge globale et améliorer la qualité de vie des patients atteints de schizophrénie.
Description
🥇Symptômes psychomoteurs (Partiels)
SpasticitéDysmorphophobieDéficit de la communication non-verbaleLatéralité croisée ou hétérogèneTrouble de la fluance verbale Trouble de la proprioceptionDysphorieDyskinésieDéficit d'inhibition.AnhédonieTremblements AmnésieTrouble de la représentation du corps Asomatognosie Agitation motriceHypertonieApathieTrouble de la communication socialeDéficit de la mémoire de travail Démarche spastiqueDémarche athétosiqueInhibition psychomotrice
🥈 Grandes familles de maladies (Partielle)