La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune inflammatoire chronique du système nerveux central, caractérisée par une démyélinisation des neurones due à une réponse auto-immune aberrante. Cette pathologie neurodégénérative entraîne la destruction de la gaine de myéline, une structure isolante essentielle à la conduction rapide des impulsions nerveuses le long des axones, et des lésions axonales dans les cas plus avancés. Ces processus pathologiques forment des plaques de démyélinisation visibles à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les causes exactes de la SEP sont complexes et multifactoriales, impliquant des interactions entre des prédispositions génétiques (par exemple, les mutations dans le gène HLA-DRB1) et des facteurs environnementaux, tels que des infections virales (comme le virus Epstein-Barr), un déficit en vitamine D, le tabagisme ou d'autres expositions qui déclenchent une réponse immunitaire dysrégulée. Cela conduit à l'activation des lymphocytes T et B contre la myéline, provoquant une inflammation et une dégénérescence neuronale progressive. Les signes cliniques de la SEP varient en fonction des zones du système nerveux central affectées. Les symptômes peuvent inclure une fatigue extrême, des troubles moteurs (faiblesse, spasticité, paralysie), des troubles visuels (névrite optique), des troubles sensitifs (engourdissements, picotements), des troubles de l'équilibre et de la coordination, ainsi que des troubles cognitifs (altération de la mémoire, de l'attention, du traitement de l'information). La SEP peut se présenter sous plusieurs formes, dont la SEP récurrente-rémittente (caractérisée par des poussées suivies de périodes de rémission) et la SEP progressive (où la maladie évolue sans rémission). La prise en soins psychomotrice des patients atteints de SEP vise à maintenir et améliorer la mobilité, le vécu corporel et la qualité de vie. Les interventions psychomotrices se concentrent sur la gestion des troubles de l’équilibre, la coordination motrice, et la régulation du tonus musculaire, souvent affecté par la spasticité. Les techniques de relaxation, de renforcement musculaire doux, ainsi que les médiations corporelles pour favoriser une meilleure gestion des troubles de la perception corporelle sont essentielles pour optimiser les capacités fonctionnelles des patients.
Description
🥇Symptômes psychomoteurs (Partiels)
🥈 Grandes familles de maladies (Partielle)